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| Sujet: Grève des salariés des ASF - DRE Niort Ven 22 Nov - 8:35 | |
| Une cinquantaine de salariés grévistes des Autoroutes du Sud de la France (ASF) se sont réunis au siège de la direction régionale Ouest-Atlantique, à Granzay-Gript, où ils ont été reçus par leur direction [15/11/13].
Pas plus de quinze jours de congés en juillet-août pour les employés de péage
Un rassemblement appelé, à l'approche des élections professionnelles, par les représentants des syndicats, et motivé par l'inquiétude des employés, suite à « une détérioration progressive des conditions de travail, depuis la privatisation des autoroutes », selon Patrick Pierre. Les syndicats pointent notamment la décision de la direction d'empêcher les employés des péages de prendre plus de quinze jours de congés consécutifs pendant la période estivale, à partir de 2015. « Avant, nous avions recours à des travailleurs saisonniers, explique Pascal Roby. Mais, même si le groupe Vinci (qui avait acquis les ASF au milieu des années 2000) n'a pas vraiment ressenti les conséquences de la crise, il nous impose des mesures d'économie. » Une idée nuancée par Denis Laurent, chargé de communication au sein des ASF : « Juillet et août sont les mois durant lesquels nous avons le plus besoin des employés, et surtout de leurs compétences. » Il serait impossible, selon la direction, de fonctionner durant cette période, uniquement avec des saisonniers. Autre point de désaccord entre les deux parties : la suppression, en janvier, des dix-huit minutes dédiées à la passation de consignes entre les salariés se succédant à un poste. L'application systématique de ce « forfait », qui avait, à l'origine, été mis en place pour la billetterie, cessera en raison des paiements par carte bancaire, aujourd'hui majoritaires aux péages. Un raisonnement de la direction désapprouvé par les grévistes, tout comme la réduction des effectifs présents sur les autoroutes, la nuit : « Lorsqu'une personne appelle pour un problème, il nous faut parfois une heure pour aller intervenir. Les automobilistes sont en droit d'attendre un autre service de notre part. »
Source : La Nouvelle République | |
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