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 Thierry Lepaon invente la « reconnexion syndicale »

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Date d'inscription : 20/04/2013

Thierry Lepaon invente la « reconnexion syndicale » Empty
MessageSujet: Thierry Lepaon invente la « reconnexion syndicale »   Thierry Lepaon invente la « reconnexion syndicale » EmptyVen 6 Déc - 18:39

Un jour avec Force ouvrière, l'ennemi historique, un jour avec la CFDT, à laquelle la CGT s'est opposée tout au long de l'année 2013. Pour un militant cégétiste, il y a de quoi perdre son latin! Afin de donner "quelques clés de lecture" pour apprécier cette situation "suffisamment marquante", Thierry Lepaon a pris la plume pour s'expliquer.

Dans une lettre confidentielle - une "adresse" aux fédérations et aux unions départementales -, en date du 27 novembre, dont Le Monde a eu connaissance, le secrétaire général de la CGT évoque d'abord les faits. Le 26 novembre, la CGT a manifesté avec FO, la FSU et Solidaires contre la réforme des retraites, un rassemblement qui a eu un très faible écho.

La veille, le 25, lors d'une réunion au siège de la CFDT, avec la CGT, la CFTC, l'UNSA, la FSU et Solidaires, les six organisations avaient appelé ensemble à manifester le 30 novembre contre le racisme. Dans une seconde déclaration, la CGT, la CFDT, la CFTC, l'UNSA et la FSU décidaient d'engager "un travail commun" sur l'emploi, le pouvoir d'achat et la fiscalité et "sur une déclinaison concrète en France du plan d'investissement en Europe" proposé par la Confédération européenne des syndicats. Ainsi, commente Thierry Lepaon, "en deux jours, deux déclarations et de multiples actions se sont produites, réunissant plusieurs organisations syndicales dans des périmètres différents".

Rappel historique

Il procède ensuite à un rappel historique "pour que nous nous sentions à l'aise dans le débat autour de la mise en œuvre du syndicalisme rassemblé". Prenant quelques libertés avec l'histoire, il assure que "depuis la première division du syndicalisme confédéré", en 1921, la CGT "a toujours cherché à rassembler le syndicalisme, y compris dans les périodes de l'histoire les plus difficiles". "Cette stratégie de rassemblement a toujours suscité le débat, observe-t-il. Il n'est donc pas anormal qu'elle ouvre des questions sur sa mise en œuvre aujourd'hui. Poursuivons donc le débat."

Pour Thierry Lepaon, qui invente ainsi un nouveau concept, "la situation de 'reconnexion syndicale' que nous avons initiée est un événement important dans notre paysage syndical. C'est sans doute un tournant par rapport à la situation de division qui caractérise ces derniers mois, voire ces dernières années".

Inscrivant la déclaration, signée le 25 novembre par cinq syndicats, comme le résultat d'"une démarche de la CGT de rassemblement du syndicalisme dans le but de gagner des avancées sociales pour les salariés" - et en nonobstant le fait que la CFDT ne s'est jamais reconnue dans le syndicalisme rassemblé -, il évoque l'accord sur la sécurisation de l'emploi "signé par la CFDT, la CGC, l'UNSA [qui, non représentative, l'a approuvé mais n'était pas signataire] et la CFTC", que sa centrale avait vivement combattu. Selon Thierry Lepaon, "patronat et gouvernement cherchent à renvoyer dos à dos ce qui serait, selon eux, deux conceptions irréductibles du syndicalisme. D'un côté un camp réformiste et pragmatique censé représenter 51% des salariés, de l'autre un camp uniquement contestataire et minoritaire".

"Un acte porteur d'espoir"

Le secrétaire général de la CGT s'inscrit en faux contre un clivage qu'il juge artificiel: "Le contenu même de la déclaration et la liste des signataires fait voler en éclats ce plan d'action patronal et gouvernemental. Cela valide aussi ce que dit la CGT depuis des mois sur la réalité des divergences et des convergences entre organisations syndicales." Plaidant une nouvelle fois pour "l'intervention et l'action des salariés", Thierry Lepaon juge que l'engagement de parvenir à des propositions communes entre les cinq syndicats est "un acte porteur d'espoir, de perspective, de mise en mouvement des salariés."

Et il tente, pour conclure, de rassurer ceux qu'une telle stratégie pourrait laisser dubitatifs au sein de la centrale : "Ce processus ne bouleverse ni nos repères revendicatifs ni nos décisions. Mais cela les enrichit et peut changer la donne sur le regard que portent les salariés sur le syndicalisme." Et il achève son adresse par un "bien fraternellement"...

La démarche engagée le 25 novembre risque pourtant de prendre du temps. Réunies de nouveau, mercredi 4 décembre, la CGT, la CFDT, la CFTC, l'UNSA et la FSU ont confirmé "leur volonté de travailler ensemble à la définition de propositions et revendications permettant de défendre les salariés face à la situation économique et sociale difficile".

CGT et CFDT, une posture différente vis-à-vis du gouvernement

Cette "confrontation d'analyses" doit déboucher sur des "propositions communes sur l'emploi, le pouvoir d'achat et les politiques salariales, la fiscalité et le financement public, les services publics et enfin le plan d'investissement européen". Les cinq organisations entendent finaliser en début d'année ces propositions et "envisager les moyens de les porter". Il s'agira, redisent-elles, d'une "nouvelle étape marquant leur volonté de prendre toutes leurs responsabilités dans l'unité et de proposer des réponses concrètes pour les salariés".

La tâche s'annonce rude tant la CGT et la CFDT se sont opposées tout au long de l'année sur la sécurisation de l'emploi, la réforme des retraites ou la question de la compétitivité. Elles n'ont pas la même posture vis-à-vis du gouvernement, Thierry Lepaon dénonçant une politique d'austérité et un non respect par François Hollande de ses promesses de campagne, ce que Laurent Berger, interlocuteur privilégié du pouvoir, s'est abstenu de faire. De même il est peu probable qu'elles abordent de la même manière la réforme de la fiscalité, voire de la protection sociale, et les négociations sur l'assurance-chômage qui doivent démarrer en janvier. La "reconnexion syndicale" de Thierry Lepaon risque de ressembler à une longue marche, semée d'embûches.

Source : Le Monde

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A la DRE Centre Auvergne, FO et la CGT ont conclu une alliance et fait liste commune pour l'élection du CHSCT de 2013. Ils se sont donc accaparés toutes les places...

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