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 Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé

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MessageSujet: Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé   Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé EmptyMar 24 Mar - 17:19

L’association Sherpa, qui défend les populations victimes de crimes économiques, a porté plainte ce lundi 23 mars au parquet de Nanterre contre Vinci Construction Grands Projets et les dirigeants français de QDVC, sa filiale qatarienne pour "travail forcé", "réduction en servitude" et "recel" à l’encontre des migrants employés sur ses chantiers au Qatar en vue du Mondial de football prévu en 2022. Le groupe de BTP réfute en bloc en portant plainte pour diffamation. Décryptage.

D’un côté, Doha, capitale du Qatar, s’affiche comme une somptueuse carte postale où tours, métros et nouveaux stades se construisent à grande vitesse pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022… Et puis l’autre visage de l’Emirat, celui des conditions de travail indignes sur ses chantiers, dont les ONG internationales, les unes après les autres appellent les constructeurs étrangers sur place à agir.

"Travail forcé", "réduction en servitude" et "recel"

Côté français, pour la première fois, un grand groupe de BTP est attaqué. A en croire l’exclusivité du Parisien ce mardi 24 mars, l’association Sherpa a déposé une plainte au parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine), là où Vinci a son siège social, contre Vinci Construction Grands Projets et les dirigeants français de QDVC, sa filiale qatarienne, de 3.200 salariés. L'association, qui défend les populations victimes de crimes économiques, dénonce notamment le "travail forcé", la "réduction en servitude" et le "recel" à l’encontre des migrants employés sur ses chantiers au Qatar en vue du Mondial de football prévu en 2022. Les chantiers visés concernent notamment le projet de tramway de Lusail, du métro de Doha et celui du tronçon d’autoroute de 47 km, la New orbital Highway.

Une accusation aussitôt réfutée par Vinci qui a décidé de porter plainte pour diffamation. "À plusieurs reprises, nous avons ouvert la porte de nos chantiers aux syndicats et représentants du personnel, aux ONG internationales, et aux journalistes, nous assure le porte-parole de Vinci. Ils ont pu constater que nous faisons mieux que respecter le droit local du travail et les droits fondamentaux. Chaque collaborateur de QDVC bénéficie d’un libre accès à son passeport et les temps de travail et de repos sont strictement observés, on respecte donc le droit du travail local et les droits fondamentaux."

D’ailleurs, Vinci constate également que plus de "70% de ses ouvriers en fin de contrat décident, en rentrant de vacances, de revenir chez QDVC pour signer un nouveau contrat de deux ans." Toutefois, le groupe reconnaît qu’il peut "y avoir des choses à améliorer sur les chantiers notamment avec la sous-traitance qui représente 60 % des chantiers au Qatar."

"Lorsque l’on constate des cas en désaccord avec le droit du travail, on se sépare des sous-contractants, ce fut encore le cas ces mois-ci", martèle également le porte-parole de Vinci.

Avant de conclure : "Nous sommes donc indignés par les accusations portées contre nous et avons décidé : d’une part de porter plainte contre Sherpa, dont les propos diffamatoires constituent une atteinte grave à notre image ; d’autre part d’inviter sur place sans délai les représentants de Sherpa et tous les journalistes qui souhaitent se rendre compte par eux-mêmes de la vie sur nos chantiers et sur notre base-vie."

"Ce n’est pas le système qatari visé ce sont les méthodes de Vinci !"

Une réaction qui ne surprend pas Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux dans le pôle Globalisation et Droits humains de l’association Sherpa : "On s’y attendait, c’est habituel", nous confie-t-elle.

Les enquêtes menées sur place "concluent à l'utilisation" par Vinci Construction et sa filiale qatarie QDVC "de menaces diverses pour contraindre une population vulnérable à des conditions de travail et d'hébergement indignes et à une rémunération dérisoire. Les passeports sont confisqués par l'entreprise et les travailleurs subissent des menaces s'ils revendiquent leur droit à de meilleures conditions de travail ou de logement, s'ils désirent démissionner ou changer d'employeur", précise Marie-Laure Guislain.

Et de rappeler : "Le groupe français, représenté par sa filiale qatari QDVC, a remporté plusieurs millions d’euros de contrats en vue de l’événement, et emploie directement, et par le biais de nombreux sous-traitants de droit qatari, près de 6.000 ouvriers sur place." Sans compter un nombre anormal de décès et d’accidents : "200 ouvriers népalais et indiens par an sont morts nous a confirmé l’ambassade du Népal ou de l’Inde…"

Un réchaud à gaz et un point d’eau pour 20 ouvriers…

Il faut souligner que cette plainte déposée auprès du parquet de Nanterre est très documentée de plusieurs dizaines de pages qui ont été fournies d’enquêtes d’avocats et juristes de Sherpa soutenus par la Fédération nationale des salariés de la construction, Bois et Ameublement CGT. "Tout d’abord, ce sont deux organisations syndicales népalaises, GEFONT et CUPPEC, qui ont signalé ces conditions de travail de leurs ressortissants au Qatar, alertant leurs homologues en Europe, puis Sherpa, nous témoigne Serge Plechot, secrétaire général de la fédération du bois et de la construction FNSCBA CGT. Et à l’invitation de l’Internationale des travailleurs du bois et du bâtiment, nous nous sommes rendus avec l’association Sherpa à une visite des chantiers en début d’année pour mieux comprendre quels sont les éléments accablants sur les conditions de travail sur les chantiers de QDVC, filiale de Vinci."

"Nos délégués syndicaux présents sur place ont eu l’amère surprise de se rendre compte que les ouvriers embauchés par QDVC à Lusail City pour le chantier du métro travaillent franchement dans des conditions moyenâgeuses : ils ont déploré des conditions d’hébergement catastrophiques, des chambres surpeuplées, avec un réchaud à gaz ou un point d’eau (douches ou toilettes) pour 20 ouvriers !", détaille-t-il. D’ailleurs, les ouvriers sont toujours piégés par le système dit "Kafala", poursuit le syndicaliste, qui n'existe plus officiellement que dans deux pays : le Qatar et l'Arabie saoudite. Il soumet tout travailleur étranger au pouvoir d'un sponsor, en d'autres termes un parrain, qui fait de lui la propriété de son employeur. "Ainsi, dès leur arrivée sur le chantier, les ouvriers sont contraints de remettre leur passeport aux employeurs et il est impossible de rompre le contrat de travail et de quitter de pays et de changer d’emploi sans la permission de l’employeur", complète-t-il.

Avant l’examen d’une nouvelle loi à l’Assemblée nationale

Par ailleurs, cette première plainte française est déposée quelques jours avant l’examen à l’Assemblée nationale, les 30 et 31 mars prochains, de la nouvelle mouture de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales vis-à-vis des activités de leurs filiales et sous-traitants à l’étranger.

Désormais, la balle est dans le camp de la justice française. Le procureur de Nanterre décidera d’ouvrir une enquête préliminaire ou de classer sans suite la plainte contre Vinci Construction Grands Projets. Il faut remonter à 2009, pour qu’une société française comme Total soit épinglée pour avoir utilisé des travailleurs forcés sur la construction d’un gazoduc en Birmanie…

Source : Batiactu
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MessageSujet: Vinci demande 300.000 euros à l’ONG Sherpa pour diffamation   Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé EmptyLun 20 Avr - 14:29

Cible d'une plainte en mars dernier de l'association Sherpa qui dénonçait le "travail forcé" et les conditions d’emploi à l’encontre des migrants employés sur ses chantiers au Qatar en vue du Mondial de football prévu en 2022, le groupe de BTP Vinci réclame en justice 300.000 euros de dommages et intérêts pour diffamation.

Après la plainte déposée en mars dernier par l’ONG Sherpa, le groupe Vinci et Vinci Construction réfutent en bloc les accusations de travail forcé sur les chantiers au Qatar, en portant plainte pour diffamation. Au total, ils réclament 300.000 euros de dommages et intérêts, ainsi qu'une insertion du jugement dans dix journaux, pour un total qui pourrait atteindre 200.000 euros.

L'association Sherpa avait déposé plainte le 23 mars 2015 au parquet de Nanterre, contre Vinci Construction Grands Projets (VCGP) pour "travail forcé" et "réduction en servitude", dans le cadre des nombres chantiers de génie civil liés à l'organisation du Mondial 2022 de football. Les chantiers visés concernent notamment le projet de tramway de Lusail, du métro de Doha et celui du tronçon d’autoroute de 47 km, la New orbital Highway.

"La plus grande publicité contre Vinci"

Pour Vinci, "l'annonce du dépôt de plainte a été soigneusement orchestrée, afin de donner aux graves accusations portées contre le groupe Vinci la plus grande publicité", nous avait confié le porte-parole de Vinci en mars dernier. Cette citation visant Sherpa porte notamment sur la pétition lancée sur le site de l'association, des passages d'un communiqué, ainsi que de propos tenus par plusieurs de ses dirigeants. Outre Sherpa, la citation vise son président, l'avocat William Bourdon, sa directrice, Laetitia Liebert ainsi que sa responsable juridique, Marie-Laure Guislain.

Et Vinci de préciser : "À plusieurs reprises, nous avons ouvert la porte de nos chantiers aux syndicats et représentants du personnel, aux ONG internationales, et aux journalistes. Ils ont pu constater que nous faisons mieux que respecter le droit local du travail et les droits fondamentaux. Chaque collaborateur de QDVC bénéficie d’un libre accès à son passeport et les temps de travail et de repos sont strictement observés, on respecte donc le droit du travail local et les droits fondamentaux."

"Ouvrir un débat public sur le respect des droits fondamentaux des travailleurs."

De son côté, l’association Sherpa reste "confiante" pour la suite, signale-t-elle dans un communiqué, publié ce jeudi 16 avril : "Nous avons les preuves de ce que nous avançons." Et d’ajouter : "Nous nous réjouissons que Vinci nous offre, grâce à sa plainte une autre occasion d'ouvrir un débat public sur le respect des droits fondamentaux des travailleurs sur ses chantiers au Qatar."

Une réaction qui ne surprend pas Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux au pôle Globalisation et Droits humains de l’association Sherpa, interrogée par Batiactu en mars dernier : "On s’y attendait, c’est habituel du côté des multinationales qui utilisent fréquemment ce genre de procédure coûteuse, pour décourager les plaignants moins solides financièrement."

Source : Batiactu
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MessageSujet: Vinci assigne en référé l’association Sherpa   Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé EmptyMer 3 Juin - 16:59

Alors que l’association Sherpa avait déposé plainte, en mars dernier, contre Vinci Construction Grands Projets pour "travail forcé" et "réduction en servitude" dans le cadre des chantiers liés à l’organisation du Mondial 2022 de football, au Qatar, le groupe de BTP Vinci assigne ce mercredi 3 juin, l’ONG en référé (Ndlr : procédure d’urgence).

"Vinci est victime d’accusations mensongères"

"L’association Sherpa ne s’est pas contentée d’évoquer des éléments de fait qui l’ont conduite à déposer une plainte pénale mais a laissé entendre que la culpabilité des sociétés du groupe Vinci ne faisait pas de doute", indique l’assignation consultée par l’AFP. Autre reproche formulé contre Sherpa : avoir voulu susciter de l’agitation médiatique au moment où est examinée à l’Assemblée nationale une loi sur le "devoir de vigilance" écologique et sociale des multinationales, un "outil de pression sur la représentation nationale à travers l’opinion publique".

"Cette ONG a pris pour cible Vinci pour promouvoir une proposition de loi et se faire de la publicité. Vinci est victime d’accusations mensongères", a ajouté à l’AFP l’avocat du géant du BTP, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.

Pour rappel, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire après la plainte de Sherpa contre Vinci et sa filiale qatarie QDVC, déposée fin mars. Plusieurs auditions seront menées en France, avait expliqué la procureure des Hauts-de-Seine, Catherine Denis, samedi 25 avril, dans l’optique de "vérifier les allégations" de l'association Sherpa, qui accuse notamment Vinci Construction Grands Projets (VCGP) de recourir au travail forcé de travailleurs migrants sur ses chantiers au Qatar. Les sites visés concernent notamment le projet de tramway de Lusail, du métro de Doha et celui du tronçon d’autoroute de 47 km, la New orbital Highway.

Vers des investigations au Qatar après l’été ?

Une information judiciaire, qui conduirait à mener des investigations au Qatar, pourrait être ouverte "après l'été" en fonction des résultats de cette enquête, avait-t-elle ajouté. Par ailleurs, les enquêtes réalisées sur place par l’ONG "concluent à l'utilisation" par Vinci Construction et sa filiale qatarie QDVC "de menaces diverses pour contraindre une population vulnérable à des conditions de travail et d'hébergement indignes et à une rémunération dérisoire." Justement, Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux au pôle Globalisation et Droits humains de l’association Sherpa nous précisait en mars dernier que "les passeports sont confisqués par l'entreprise et les travailleurs subissent des menaces s'ils revendiquent leur droit à de meilleures conditions de travail ou de logement, s'ils désirent démissionner ou changer d'employeur."

Source : Batiactu
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MessageSujet: Chantiers au Qatar : Vinci n’obtient pas la condamnation de Sherpa   Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé EmptySam 11 Juil - 10:15

Le groupe de BTP Vinci,accusé de travail forcé sur les chantiers au Qatar, qui avait assigné en référé l’association Sherpa, a échoué ce mardi 30 juin pour obtenir la condamnation de l’ONG pour atteinte à la présomption d’innocence. Précisions.

Nouveau rebondissement dans l’affaire des chantiers au Qatar. Alors que l’association Sherpa avait déposé plainte, en mars dernier, contre Vinci Construction Grands Projets pour "travail forcé" et "réduction en servitude" dans le cadre des chantiers liés à l’organisation du Mondial 2022 de football, au Qatar, le groupe de BTP Vinci a échoué mardi 30 juin à obtenir la condamnation de l’ONG pour atteinte à la présomption d’innocence.

Vers une saisie du juge du fond

Le tribunal de grande instance de Paris a en effet estimé qu’il n’appartenait pas au juge des référés (Ndlr : juge d’urgence) de trancher. "Vinci va saisir le juge du fond", a déclaré à l’AFP l’avocat du groupe, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi. Une procédure qui devrait prendre plusieurs mois. Cette décision contre Vinci a étonné l’avocate de Sherpa, Me Léa Forestier, qui a salué dans l’ordonnance rendue la "première victoire de David contre Goliath".

Pour rappel, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire après la plainte de Sherpa contre Vinci et sa filiale qatarie QDVC, déposée fin mars. Plusieurs auditions seront menées en France, avait expliqué la procureure des Hauts-de-Seine, Catherine Denis, samedi 25 avril, dans l’optique de "vérifier les allégations" de l'association Sherpa, qui accuse notamment Vinci Construction Grands Projets (VCGP) de recourir au travail forcé de travailleurs migrants sur ses chantiers au Qatar. Les sites visés concernent notamment le projet de tramway de Lusail, du métro de Doha et celui du tronçon d’autoroute de 47 km, la New orbital Highway.

Poursuites en diffamation

Le groupe Vinci a par ailleurs engagé des poursuites en diffamation contre le président de Sherpa, William Bourdon, devant le tribunal correctionnel de Paris. A Nanterre, le groupe de BTP a également déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse tandis que le directeur de la communication en a quant à lui déposé une autre après avoir reçu plus de 3.300 mails lui demandant d’abandonner les poursuites contre Sherpa.

Source : Batiactu
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SUD ASF Brive salue avec plaisir cette première victoire de SHERPA contre Vinci. Nous espérons qu'elle en soit suivie d'autres et que les salarié-e-s puissent retrouver leurs droits les plus élémentaires !
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MessageSujet: Chantiers au Qatar : Vinci perd la deuxième manche contre Sherpa   Chantiers au Qatar : Vinci accusé de travail forcé EmptyJeu 14 Avr - 16:18

Le groupe de BTP Vinci, accusé de travail forcé sur les chantiers au Qatar, par l'association Sherpa, a de nouveau échoué mercredi 13 avril 2016 afin d'obtenir la condamnation de l'ONG pour atteinte à la présomption d'innocence. Précisions.

Nouveau rebondissement dans l'affaire des chantiers au Qatar. Alors que l'association Sherpa avait déposé plainte, en mars 2015, contre Vinci Construction Grands Projets pour "travail forcé" et "réduction en servitude" dans le cadre des chantiers liés à l'organisation du Mondial 2022 de football, au Qatar, le groupe de BTP Vinci a de nouveau échoué.

Organisant sa riposte judiciaire, Vinci a d'abord poursuivi Sherpa pour atteinte à la présomption d'innocence, en référé (procédure d'urgence), mais le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a estimé que cette procédure ne relevait pas du juge des référés. En cause, une interview parue le 23 avril 2015 sur le site internet de Libération.

"Atteinte à la présomption d'innocence"

"L'atteinte à la présomption d'innocence ne se conçoit donc que si celui qui reçoit l'information (...) a connaissance de l'existence d'une procédure pénale en cours", ont estimé les juges de la 17ème chambre civile. Mais ici, le lecteur ne pouvait avoir connaissance de l'existence d'une enquête, car celle-ci n'était pas mentionnée dans l'article et n'a été rendue publique que quelques jours après la parution.

Ainsi, l'action de Vinci a été déclarée irrecevable, et le groupe a été condamné à verser à Sherpa 3.000 euros pour les frais de justice. "Il est temps que Vinci comprenne que le vrai débat ne doit pas être judiciaire mais avant tout un grand débat d'intérêt général", a réagi l'avocate de Sherpa, Léa Forestier. De son côté, le conseil de Vinci, Jean-Pierre Versini-Campinchi, a estimé que le tribunal a "interprété la loi de manière extrêmement restrictive".

Pour rappel, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire, après la plainte de Sherpa contre Vinci et sa filiale qatarie QDVC, déposée fin mars 2015. Plusieurs auditions seront menées en France, avait expliqué la procureure des Hauts-de-Seine, Catherine Denis, en avril 2015, dans l'optique de "vérifier les allégations" de l'association Sherpa, qui accuse notamment Vinci Construction Grands Projets (VCGP) de recourir au travail forcé de travailleurs migrants sur ses chantiers au Qatar. Les sites visés concernent notamment le projet de tramway de Lusail, du métro de Doha et celui du tronçon d'autoroute de 47 km, la New orbital Highway.

Parallèlement, le groupe Vinci avait par ailleurs engagé en 2015 des poursuites en diffamation contre le président de Sherpa, William Bourdon, devant le tribunal correctionnel de Paris.

Source : Batiactu
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