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 Les retraites dorées des patrons du CAC 40

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MessageSujet: Les retraites dorées des patrons du CAC 40   Les retraites dorées des patrons du CAC 40 EmptyDim 29 Déc - 15:04

En piochant dans les résultats 
financiers des groupes du CAC 40, les scandales sur les retraites chapeaux et les indemnités de départ sont monnaie courante. Le système est rodé afin d’inciter les dirigeants à contenter les actionnaires.

Avec 2 millions par an de retraite provisionnés pour Franck Riboud par le groupe Danone, près de 48 000 euros versés par mois à Thierry Desmarest, ancien patron de Total… Les 21 millions d’euros mis de côté par PSA pour son PDG sur le départ, Philippe Varin, ne sont pas une erreur de casting. Un système élaboré de rentes, d’indemnités et de privilèges existe au sein du CAC 40. Il vise à inciter ses dirigeants à tout faire pour que leur groupe crache le maximum de dividendes pour les actionnaires.

Total fonctionne à robinet ouvert

Franck Riboud, PDG du géant mondial du yaourt, devance tous ses confrères du CAC. S’il était remplacé au débotté à la tête du groupe, il pourrait avoir droit, selon les dispositions adoptées par l’entreprise et ratifiées en assemblée générale, à une indemnité de départ, certes soumise à des conditions de performance, mais qui pourrait aller jusqu’à 6 millions. Par ailleurs, lors de son départ en retraite, il pourrait percevoir une retraite chapeau annuelle de l’ordre de 2 millions d’euros !

Au 31 décembre 2012, la part du montant total de l’engagement du Groupe Danone au titre des retraites des dirigeants de l’entreprise est de 64,9 millions d’euros, équivalant à plus de 2 % de la totalité des salaires versés par le groupe en 2012.

La retraite chapeau n’est ni un parachute doré ni une indemnité de départ. Réservée aux cadres dirigeants des entreprises, elle est versée en complément de la retraite légale, sous forme de rente pendant la durée de la retraite du bénéficiaire, pour permettre à ce dernier de préserver un niveau de vie pas trop différent du sien pendant son activité. La rente du PDG est en général calculée sur la base de ses trois derniers salaires (primes comprises) quand le commun des salariés doit, lui, produire ses 25 meilleures années. Les salariés versent des cotisations pour leur retraite, pas les PDG qui encaissent sans payer.

Le code de bonne conduite Afep-Medef, refondu en juin 2013, recommande pour sa part de plafonner les retraites supplémentaires à 45 % du revenu de référence, ce qui fait déjà beaucoup. Mais, évidemment, ce texte, pourtant pas très rigoureux, n’a rien de contraignant.

Le groupe Total fonctionne lui aussi à robinet ouvert. C’est ainsi que Thierry Desmarest, PDG du groupe jusqu’en 2012, a pu bénéficier d’une retraite de 575 290 euros par an, soit 47 941 euros par mois. Christophe de Margerie, qui lui a succédé, aura droit au moment de son départ en retraite à une indemnité de 810 250 euros et à une pension annuelle pouvant aller de 755 477,10 à 1 366 405,60 euros par an (soit de 62 956,43 à 113 867,12 euros par mois).

Dans les rapports financiers annuels

Pour Henri de Castries, président du directoire de chez Axa, l’indemnité de départ pourrait aller jusqu’à 4 540 306 euros. Par ailleurs, les cadres dirigeants d’Axa bénéficient d’un régime de retraite supplémentaire qui s’ajoute à celui des salariés « normaux ».

Ce sont là quelques exemples piochés au hasard de la consultation de rapports financiers annuels publiés par les cracks du CAC et qui n’ont rien d’une nouveauté. Avant même les révélations sur la retraite chapeau de Philippe Varin, PDG de Peugeot, les scandales sur les indemnités de départ astronomiques, les rentes viagères mirobolantes et les rémunérations extraordinaires versées par les grands groupes du CAC 40 à leurs dirigeants ont été nombreux.

On se souvient notamment que l’ancien PDG de Carrefour, Lars Olofsson, demeuré seulement un an à la tête du groupe, avait perçu une indemnité de départ de 1,5 million d’euros. Que Maurice Lévy, du groupe Publicis, alors président du lobby des grandes entreprises privées, avait eu droit à un bonus de 16 millions d’euros.

Comment expliquer une telle gabegie ? Les rémunérations versées, les avantages accordés à ces dirigeants sont le plus souvent sous condition. Pour toucher le maximum, ils doivent impulser une gestion de leur groupe permettant de dégager la rentabilité financière la plus élevée, une masse de dividendes suffisamment importante pour satisfaire la cupidité des gros actionnaires.

Source : L'Humanité
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