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Messages : 338 Date d'inscription : 20/04/2013
| Sujet: Quand Parisot en a marre des patrons Dim 22 Déc - 18:34 | |
| Selon nos informations, Laurence Parisot, ex présidente du mouvement patronal, qui n'a toujours pas digéré d'avoir dû rendre les clés de son immense bureau de l'avenue Bosquet a donné sa démission du groupe des entreprises et demandé la semaine dernière son rattachement à celui des personnes qualifiées. «Le plus drôle est qu'elle siégera avec Sophie de Menthon, son éternelle adversaire...»
Non contente de s'être auto-nommée au Conseil économique social et environnemental (CESE) en juin dernier, quelques jours avant la fin de son mandat de patronne du Medef, Laurence Parisot vient de quitter en catimini les rangs patronaux au sein de la troisiéme assemblée. Selon nos informations, l'ex présidente du mouvement patronal qui n'a toujours pas digéré d'avoir dû rendre les clés de son immense bureau de la rue des Bosquets a donné sa démission du groupe des entreprises et demandé la semaine dernière son rattachement à celui des personnes qualifiées.
Outres les 40 personnes directement désignées par decret du Premier ministre, le groupe accueille les membres esseulés issus de petites formations (syndicats, entreprises, associations, etc...) qui ne trouvent pas leur place dans les groupes historiques. C'est ainsi que Laurence Parisot siégera dans le même groupe que Pierre Khalfa, syndicaliste et économiste classé très à gauche. Son organisation, Solidaires, qui n'a droit qu'à un seul mandat au sein du CESE, verrait d'un mauvais oeil son inscription dans un des groupes issus des 5 grandes confédérations syndicales.
«Elle a expliqué, à la Présidente du groupe, vouloir s'exprimer plus librement sur des sujets pas seulement centrés sur l'entreprise», assure un administrateur du CESE. Certes, le mandat n 'est pas impératif, mais comme ses collégues désignés, la parlementaire Laurence Parisot, tient son mandat de Parisot Laurence, la patrone du Medef, dans le but de défendre les intèrets des entreprises.
Pas impératif, et non revocable, comme l'a assuré une decision du Conseil d'Etat. Reste la question de «l'honneur» comme on l'évoque à la Présidence du CESE. Pour la petite histoire, deux anciens dirigeants du Medef, Jacques Creyssel et Denis Gautier-Sauvagnac, virés par Laurence Parisot, avaient perdu tous leurs mandats au sein des organisations paritaires où ils y représentaient le Medef, mais avaient continué leur petit bonhomme de chemin au palais de Iéna dans le groupe Entreprise.
«Le plus drôle est qu'elle siégera également avec Sophie de Menthon, son adversaire malheureuse que Sarkozy avait nommée au CESE pour l'embeter», s'amuse un fin connaisseur du monde patronal. Elle gardera evidemment ses indemnités de conseillère, 3 786,96 euros, et plus si elle obtient, comme elle le vise, une vice présidence, et, pourquoi pas, la présidence aujourd'hui occupée par le placide Jean-Paul Delevoye.
Mais ce n'est pas le seul lièvre derrière lequel court Laurence Parisot. Selon nos informations, elle serait en passe de décrocher auprès de Jean-Louis Borloo l'investiture UDI aux élections européennes pour la région Grand Est. Elle y affronterait alors Edouard Martin, l'ex leader CFDT de Mital à Florange, investi, lui, par le PS.
Source : Marianne | |
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